EXPOSITION
DU 29 SEPT. AU 23 DÉC. 2001

Intime Nature

HUGUES DECOINTET, FABIEN LERAT, CHRISTIAN LHOPITAL, KIRSTEN MOSHER, KRISTIN OPPENHEIM, BAS PRINCEN, EDWARD SUMMERTON, PASCALE WIEDEMANN

Commissariat : MARIE DE BRUGEROLLE et M.A.P

Le projet Intime Nature a pris place au Parc Saint Léger – Centre d’Art Contemporain à Pougues les Eaux du 29 du 29 septembre au 23 décembre 2001. Sur une proposition de l’association M.A.P. (Maille A Partir) et le commissariat de Marie de Brugerolle, il s’agissait de proposer un ensemble d’œuvres pour la plupart créées et produites pour l’espace d’exposition. Ni thématique, ni générationnelle, l’exposition était la mise en forme de réflexions à partir des notions de nature et d’intimité en ce qu’elles interrogent le regard et l’imaginaire. Qu’en est-il de la nature dans l’histoire du regard aujourd’hui ? N’a-t-elle pas acquis une valeur périphérique ? Champs aux abords des autoroutes, aires de repos « paysagées », « aménagement du territoire », « jardin planétaire », autant de termes qui désignent ce qui bien souvent est devenu un non-lieu. Les artistes invités ont développé des œuvres qui rendent compte de la complexité et du dynamisme de notre rapport à la nature aujourd’hui. Ainsi différents point de vue auront été présenté par :

Hugues Decointet, Fabien Lerat, Christian Lhopital, Kirsten Mosher, Kristin Oppenheim, Bas Princen, Edward Summerton, Pascale Wiedemann qui ont donc travaillé à partir du lieu par rapport à un axe de pensée « filigrané », un certain regard sur la nature qui est de l’ordre du « portrait de nature ». Le résultat a été un ensemble de formes qui étaient autant de parcours d’objets singuliers pour des visions qui nous déterminaient. Il s’agissait d’une mise en commun de visions intimes, d’un incessant dialogue entre l’intérieur et l’extérieur, entre le noyau et la périphérie.

Photographies, installations scénographiques, projections cinématographiques, sculptures, vidéos, cabane, dessin mural étaient autant de postures possible pour le visiteur. Celui-ci était invité à pratiquer des choix, à faire son parcours et à inventer des mondes qui étaient autant de reflets possibles du sien.