RÉSIDENCE SECONDAIRE

de septembre à novembre 2013

Adélaïde Fériot

Née à Bordeaux en 1985. Vit et travaille à Paris.
Diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon en 2010.

 

Le travail d’Adélaïde Fériot est de toutes parts traversé par la présence du corps (représenté ou réel, au sein de l’œuvre ou celui du spectateur), qu’elle manipule et soumet à des prothèses en tout genre. Qu’il s’agisse d’images (dont elle procède à une collecte minutieuse), ou de tableaux vivants déployés dans l’espace réel, les compositions de l’artiste interrogent l’histoire du geste, des attitudes, et des codes vestimentaires, autant que notre rapport décontextualisé à ceux-ci.
Sa pratique du tableau vivant – ou pose, comme l’artiste se plait à la nommer – consiste en la disposition d’un modèle, immobile et étranger à ce qui se passe autour, dans un cadre soigneusement agencé, ou chaque élément est porteur de sens. Exposé au regard, le geste interrompu, suspendu dans le temps, se charge alors d’une dimension spectrale et symbolique.

 


Insulaire

 
Pour clôturer sa programmation d’été, le Parc Saint Léger a invité Adélaïde Feriot à réaliser Insulaire, un tableau vivant imaginé pour le parc thermal.

Scène éphémère située dans le pavillon des Sources, Insulaire est un tableau vivant installé sur un ilot de feuilles mortes où se retrouvent, comme échouées, deux modèles. L’une exécute, dans une extrême lenteur, les gestes précis d’un théâtre d’ombre tandis que l’autre, parfaitement immobile, regarde au loin. Comme une mise en scène trouble où se rencontrent le regard et le signe, la scène évoque l’isolement et l’échec de la communication.


Entre Temps
13 décembre 2013
Workshop au lycée Alain Colas

Ce projet d’atelier entre l’artiste Adélaïde Feriot et la classe de TL1 a été initié par Franck Balland dans l’optique de bâtir un partenariat durable entre la section arts plastiques du lycée Alain Colas et le Parc Saint Léger, Centre d’art contemporain de Pougues-les-Eaux.

Ce tableau vivant triadique, intitulé Entre Temps, proposé durant une heure par les 23 élèves de la classe a amené chacun d’eux à se positionner dans une approche à la fois personnelle et collective d’une pratique plastique se situant à la croisée de plusieurs catégories artistiques (sculpture, peinture, théâtre, danse…).